Une haie défensive peut être utilisée comme clôture pour la délimitation de sa propriété. Mais, elle sert également à empêcher d’éventuelles intrusions tout en apportant une touche esthétique naturelle et originale à votre aménagement extérieur. Si vous la combinez avec une clôture en aluminium, le résultat sera encore plus satisfaisant que ce soit en matière esthétique qu’en termes de sécurité.
Qu’est-ce qu’une haie défensive ?
Une haie de jardin défensive est une installation qui vise avant tout à protéger une résidence contre toute tentative d’effraction. Elle constitue également une protection efficace contre les indiscrétions des passants et du voisinage. Composée essentiellement d’arbustes épineux, ce type de haie peut dissuader n’importe quel individu de s’approcher d’une habitation. De plus, ces plantes épineuses lui offrent un aspect très décoratif qui peut changer en fonction des saisons. À noter qu’il est impératif d’éloigner les enfants d’une haie défensive. Pour éviter toute mauvaise surprise, pensez à vous faire vacciner contre le tétanos.
Quel arbuste choisir pour former sa haie de jardin défensive ?
Pour la constitution de votre haie défensive, vous avez à votre disposition une grande variété de plantes. Pour avoir une véritable effusion de couleurs, combinez différents types d’arbustes. Ainsi, vous pouvez opter pour des végétaux défensifs du fait de leurs épines comme les rosiers ou encore les arbustes champêtres (argousier, ronce d’ornement, aubépine, etc.). Pour les espèces les plus couramment utilisées, vous n’avez qu’à vous tourner vers le berbéris ou épine-vinette et le pyracantha ou buisson ardent. Il y a également les espèces végétales défensives en raison de leurs feuillages. Il en est ainsi des variétés à feuille piquante et persistante (houx, mahonia et osmanthe) et d’autres à feuille coupante comme l’herbe de la Pampa.
Comment planter une haie défensive ?
Pour bien planter une haie défensive, il faut suivre plusieurs étapes importantes. Pour commencer, il convient de préparer le terrain en enlevant les cailloux et les mauvaises herbes. Adaptez aussi votre sol aux besoins des plantes que vous envisagez de planter. Opérez à l’automne en comptant quinze jours avant la plantation.
Avant de les mettre en terre, trempez les mottes des arbustes dans une bassine d’eau. Ensuite, vous devez ajouter du compost et de la corne broyée au fond des trous. Ces derniers doivent être espacés de 80 cm au maximum les uns des autres pour permettre aux végétaux de bien grandir. Par ailleurs, disposez-les en quinconce sur 2 ou 3 rangées en évitant une disposition en ligne droite. Pour finir, vous n’avez qu’à arroser abondamment le tout.